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Biographie

Dans les arts martiaux traditionnels, j’apprécie le travail énergétique, la concentration, la connaissance du corps et des points vitaux, le calme, la respiration, la méditation, le stretching, l’agilité, l’éthique... Dans les sports pieds poings, notamment la boxe thaï, je suis séduit par l’entraînement intensif, l’assimilation immédiate des techniques, l’explosivité, l’agressivité, la rapidité d’exécution des enchaînements, le cardio-training, la condition physique, le combat dans le respect et la fraternité de l’adversaire, les séances interminables d’abdominaux et de corde à sauter... Dans la self-défense, notamment dans le krav-maga et le fisfo ®, ce sont l’efficacité des techniques, les gestes simples sans fioritures, le réalisme, l’anticipation, le coup d’œil, les tactiques défensives qui permettent de rester serein en milieu hostile qui m’intéressent.
Je ne peux passer ici en revue toutes les disciplines martiales, elles sont trop nombreuses et évoluent constamment. En avoir pratiqué autant de différentes m’en procure une vision globale, ce qui me permet de dispenser un enseignement adapté au profil et aux attentes de chacun.

Arts martiaux, boxe, sports pieds poings, M.M.A... le choix est multiple : il n’y a pas une discipline meilleure qu’une autre, chacune a ses spécificités. Tout dépend des attentes, des envies, des capacités, de la condition physique de chacun... Ce qui prime, c’est la pédagogie : un bon professeur se mesure au niveau et au mental de ses élèves. L’élève doit sentir qu’il progresse et peut, ainsi, gagner en confiance.
Dans le sport de haut niveau, les méthodes d’entraînement évoluent constamment. Des techniques de développement mental sont mises en œuvre, le matériel et les fournitures s’améliorent sans cesse, la nutrition est adaptée... Chaque geste est analysé, décortiqué, débriefé, à l’aide de moyens technologiques pointus. Les athlètes sont de mieux en mieux préparés, ils s’attachent les services de coachs pour progresser grâce à un entraînement personnalisé, pour battre toujours et encore des records et nous offrir les plus beaux instants du sport.
Les amateurs, à leur niveau, peuvent tout autant profiter de ces méthodes d’entraînement.
En boxe thaï, les mouvements sont simples et les progrès rapides, on peut monter sur le ring au bout d’un an d’entraînement et disputer des championnats.
Dans les arts martiaux traditionnels, la mémorisation des multiples gestes est plus longue, plus technique mais, néanmoins, méritoire.
A ceux qui cherchent à se défouler, à s’extérioriser pour évacuer le stress quotidien, à taper dans un sac de frappe ou dans des paos, à ceux qui aiment transpirer à grosses gouttes et se sentir « vidés » après un entraînement, je conseille tout particulièrement la boxe thaï et les sports pieds poings (kick boxing, full contact, boxes anglaise et française...). Ils pourront rapidement affronter un adversaire, équipés de protections réduisant considérablement le risque de blessures.
D’autres aspirent à une voie intérieure, plus calme, plus posée. Ils la trouveront via les arts martiaux traditionnels, basés sur la pureté du geste, du mouvement et de l’énergie. Certains pratiquants d’art interne sont capables, par la pensée, de dissuader l’autre de porter une attaque. Cette disposition particulière ne doit pas faire oublier qu’ils sont avant tout d’excellents combattants.
La troisième catégorie est une combinaison des deux premières, et se reflète dans le M.M.A (mixed martial arts), autrement dénommé free-fight. C’est une pratique très en vogue actuellement, portée par des structures telles que UFC, Pride, KOTC, Strikeforce, Cage Rage, TKO... Elles organisent des combats spectaculaires - presque tous les coups sont autorisés ! - qui voient les adversaires s’affronter chacun par le biais de sa spécialité. Ce qui sous-entend une réelle polyvalence de la part des uns et des autres. Véritables défis, ces rencontres ont favorisé l’éclosion de nouvelles disciplines comme la chute boxe, le vale tudo. . . et en ont fait évoluer d’autres, plus anciennes, comme le jiu-jitsu, devenu jiu-jitsu brésilien.
A ces précédentes catégories, il convient d’ajouter celles qui s’adressent aux professionnels de la sécurité et aux forces de l’ordre, confrontés, eux, au contact réel du danger en milieu urbain. Ici, il ne s’agit plus de sport : l’efficacité absolue prime. Rarement une deuxième chance est donnée. Maîtriser un individu en quelques secondes, sans forcément ni le blesser ni attirer l’attention, s’apprend à travers des enseignements tels que le penchak-silat / fisfo ® développé par Charles Joussot, le krav-maga, le close-combat, les techniques dérivées des méthodes militaires et la self-défense en général.